Libourne (en France, vers Bordeaux) c’est mon camp préféré. Il fait beau, il fait chaud, le plan d’eau est bon, c’est un camp où on a des bonnes sensations sur l’eau. Bref, le camp où la qualité prend le dessus sur la quantité. Enfin ! Les dernières semaines à Sarnen ayant été très dures, je me réjouis de faire des sorties plus courtes, plus intenses et plus précises. A Libourne, on ne s’entraîne « plus que » deux fois par jour et j’apprécie. Niveau quantité, on en fait quand même plus que ce à quoi je m’attendais. On rame fréquemment 35 kms par jour. Techniquement on a des bons passages ou même des bonnes sorties mais on rame toujours jusqu’au moment où ça ne va plus (et au-delà). Ça me frustre qu’on ne reste pas dans notre bonne zone. Deux semaines avant les mondiaux j’aurais besoin de consolider et stabiliser nos bons passages techniques, pas de les secouer jusqu’à ce qu’on les perde. Au final, même si mes attentes étaient plus hautes que ça, Libourne a quand même été un très bon camp avec plus de qualité qu’habituellement. Je me suis quand même promis que, quel que soit le résultat aux Mondiaux, qualification olympique ou pas, il faudrait quand même que j’aie une importante discussion avec les coaches après la saison. Trop de choses me font penser qu’on bâcle notre travail et qu’on pourrait faire mieux tout en ayant plus de plaisir. Ça me frustre et la frustration sur le long terme ça n’a rien de bon. Avant d’entamer la saison 2019-2020, il faudra régler ça. Mais pour l’instant cap sur les mondiaux à Linz, pour le moment il faut uniquement se concentrer sur cette échéance qui est l’objectif de l’année.