On sait que ça va être chaud de passer en finale mais que c’est possible. On fait une très bonne course, bien agressive, bien conséquente. A mi course, tout est encore très serré. On fait ce qu’il faut pour se démarquer, on est 3ème 500m avant la ligne d’arrivée. Les Ukrainiens font alors un sprint de folie qu’on n’arrive pas à tenir. Il nous manque encore cette habileté à s’exciter complètement sans se désunir. On rate la finale pour 1 seconde. On est très déçu de rater la finale A des Européens (d’autant plus que lors d’une finale devant son public à Lucerne tout est possible !) et on est déçu de ne pas encore être capable de mieux sprinter mais globalement la course a vraiment été bonne, on progresse à toute vitesse. On passe donc en finale B. Il est tout de même intéressant d’observer que d’après les temps on aurait terminé 2ème de l’autre demi finale. Ça reste des simples chronos, c’est incomparable avec une confrontation directe (même si dans ce cas les courses sont à moins de 10min d’écart donc dans des conditions comparables). C’est facile de dire « je serais passé dans l’autre demi-finale ». Mais au-delà de se trouver des excuses, c’est encourageant de voir que les temps tendent à montrer qu’on est dans le coup.